« Oh ! Quelle joie, quel privilège, quel bonheur de pouvoir travailler ensemble à l’oeuvre de notre Dieu ! »

Cette exclamation – prononcée par le pasteur Antoine Vermeil à Caroline Malvesin – est à l’origine de la fondation de la « Maison des Diaconesses de France », des « Soeurs de charité protestantes », devenue depuis La communauté des Diaconesses de Reuilly.

La correspondance entre les deux, elle, la fondatrice et lui, le pasteur fondateur, est empreinte de cet esprit de joie. Leur échange commence le 6 février 1841 et se termine le 31 août de cette même année. S’y rencontrent deux personnes marquées dans toute leur existence par la foi en Jésus-Christ, Jésus-Christ solidaire des pauvres, deux esprits ouverts, prêts à surpasser les disputes dans lesquelles se perdaient les différentes orientations théologiques de l’époque, mais surtout deux disponibilités, deux disponibilités à agir et à entendre la voix qui leur montrait le chemin à prendre.

C’est peut-être là aussi l’origine de cette joie : elle tient à la conviction que ce qui est à faire est nécessaire, elle se fonde sur une confiance, confiance en un appel.
Hans-Christoph Askani
Extraits de l’introduction

Cette correspondance a été introduite, annotée, explicitée par H-Ch Askani, professeur de théologie dogmatique à la Faculté de théologie de Genève, Georges Leconte membre du Tiers Ordre de Reuilly et Soeur Évangéline, prieure de la Communauté des Diaconesses de Reuilly.