Parlant d’un homme politique sans vigueur, quelqu’un avait dit devant Édouard Herriot, qui fut longtemps premier ministre et maire de Lyon :

– Quelle moule !

– La moule répondit Herriot, devrait être considérée comme le symbole de l’énergie. Lorsque tous les autres animaux ont abandonné le rocher battu par la tempête, elle tend d’autant plus la partie de la coquille qui la rattache au rocher et se cramponne ainsi au récif.

En effet, plus la tempête fait rage, plus elle s’y accroche. Certes, dans le vocabulaire ordinaire, comparer une personne à une moule n’a rien d’élogieux. Et pourtant la moule nous donne une vivante illustration de la façon dont nous devons nous attacher, nous agripper au Seigneur au plus fort de l’adversité.

N’est-il pas le rocher de notre salut (Psaume 89.27) ?

C’est ici l’un des 320 « reflets de la vérité » répertoriés par Lucien Clerc, pour aller à la découverte de la vraie vie.

Lucien Clerc est pasteur retraité de la Fédération des Églises Évangéliques Baptistes de France, au sein de laquelle il a assumé d’importantes responsabilités. Pasteur, évangéliste, il a été les deux à la fois, avec la même intensité, par la parole et beaucoup par la plume ; une intensité que la retraite n’affaiblit pas. Après avoir fondé plusieurs Églises en Poitou, en retraite à la Rochelle, il a créé une nouvelle Église. Il est souvent maintenant avec Suzanne son épouse, aux Sables d’Olonne où une Église est en train de naître...