Avec la clarté, la pertinence, la justesse et l’autorité qu’on lui connaît, John Stott propose ici une œuvre maîtresse, capitale, prophétique, oeuvre qu’il considère lui-même, et avec une humilité troublante, comme son testament spirituel.

Certainement qu’à l’orée du XXIe siècle, il fallait oser redire où se situait la foi chrétienne, toute la foi chrétienne et seulement la foi chrétienne. L’essentiel est donc remis en lumière, le secondaire, voire le périphérique, relégué là où il devrait rester pour éviter des batailles et des discordes inutiles : Ce qui rassemble les évangéliques est plus grand que ce qui les divise, pastiche John Stott.

Ce qu’il confie ici, il l’a clamé avec force à Amsterdam, en août 2000, lors du rassemblement mondial évangélique. Il faut rendre sa place à la Trinité, affirmer qui sont Dieu le Créateur, Jésus-Christ le Sauveur, l’Esprit Saint Consolateur.

C’est un immense service que John Stott rend à l’Église d’aujourd’hui en lui rappelant ce à quoi elle croit, ce à quoi elle doit croire, ce à quoi elle n’a pas à croire. Ce défi pour la foi est aussi un remarquable paidoyer pour l’Unité.

L’une des oeuvres principales de John Stott a été « L’essentiel du christianisme ». Après 60 ans de ministère, il « restaure » utilement sa pensée laquelle, avec une vigueur extraordinaire, puise sa force dans la Bible.